L’exposition du corps d’une personne décédée aide au processus de deuil. Il est prouvé qu’il y a plusieurs bienfaits à la visualisation du corps d’un être aimé suite à son décès. En effet, pratiquer l’embaumement et exposer le corps permet aussi aux proches du défunt de revoir l’être cher et d’en conserver un meilleur souvenir.
Les parents hésitent souvent à amener leurs jeunes enfants aux funérailles d’un proche. D’une part, ils craignent que cette cérémonie d’adieux bouleverse trop l’enfant qui, bien souvent, n’a qu’une perception approximative de la mort. D’autre part, il se peut que l’enfant ne comprenne pas trop ce qui se passe autour de lui et parle plus fort qu’il est d’usage en de telles circonstances.
Réglons d’abord la première question : il est généralement admis que les enfants ont une vague idée de la mort dès l’âge de trois ans. Évidemment, il faut s’attendre à une avalanche de questions lors de la cérémonie et durant les semaines qui suivent. Le mieux à faire est de répondre le plus honnêtement possible dans la mesure de sa propre compréhension de la mort.
Plus tard, vers cinq ans, l’enfant prendra conscience du caractère irréversible de la mort, c’est-à-dire qu’il comprendra qu’il ne reverra plus jamais la personne décédée.
Quant à la seconde inquiétude, il n’est pas rare que l’enfant se sente étranger au protocole des funérailles et qu’il affiche quelques signes d’impatience. Mais en règle générale, les gens affligés de la perte d’un être cher se montrent compréhensifs dans cette situation et ne peuvent qu’apprécier que la vie puisse ainsi continuer de s’exprimer.
Les enfants ne peuvent être indéfiniment mis à l’écart de tout ce qui entoure la mort et leur participation aux rites ne peut que les éveiller à cette réalité.
Elle est bien révolue l’époque où il n’y avait pas d’autres options que la mise en terre au cimetière pour trouver le repos éternel.
Pour toutes sortes de raisons, de plus en plus de gens demandent dans leurs dernières volontés que leur corps soit incinéré dans un crématorium; une pratique admise par l’Église catholique depuis 1963. Depuis 1985, elle autorise également que la cérémonie religieuse se déroule en présence de l’urne contenant les cendres.
Selon la volonté du défunt ou de sa famille, les cendres peuvent être mises en terre au cimetière ou disposées à quelques autres endroits riches de significations pour le disparu.
Les cendres peuvent être déposées dans une urne que la famille pourra garder à son domicile ou être conservées dans un columbarium. Le columbarium est ni plus ni moins qu’un cimetière intérieur ou extérieur où les cendres des disparus reposent dans des compartiments individuels, appelés niches. Comme il s’agit de lieux propices au recueillement, les proches peuvent s’y rendre à tout moment pour saluer le disparu.
Qu’importe votre choix, il est préférable de discuter avec vos proches de vos volontés de fin de vie. Car si la mort appartient à chacun, la douleur de perdre un proche incombe à ceux qui restent.
Votre conseiller funéraire pourra également vous présenter les options qui s’offrent à vous, dans le respect de vos choix.
La crémation est un procédé d’incinération où le corps du défunt devient des cendres. Même si la personne décédée choisit la crémation, il est possible que le corps soit exposé avant. La façon de procéder est de soumettre le corps à une température de 1047 degré celsius durant environ 2 heures. Les fragments des os restants sont après cela réduits en fines particules qui deviennent les cendres déposées dans l’urne.
Bien entendu cette question est fréquente dans le domaine funéraire. Il est impossible et défendu de procéder à la crémation de plus d’un corps à la fois. Tout d’abord, nous voulons vous rassurer, en vous informant que notre four crématoire est d’une largeur qui permet seulement l’entrée d’un contenant de crémation. De plus, nous sommes régi par la loi sur les activités funéraires qui dit dans son règlement d’application: A-5.02, r. 1 115. Il ne peut être procédé à la crémation de plus d’un cadavre à la fois par appareil de crémation.
Cela vous permet de décider vous-même de la répartition de vos biens suite à votre décès.
Lorsqu’il n’y a pas de testament, la loi prévoit le partage de la succession entre les héritiers légaux par dévolution légale. Il est donc nécessaire de faire un testament si vous voulez répartir vos biens après votre mort d’une façon différente de celle prévue par le code civil. De plus, il faut savoir qu’un conjoint de fait ne peut hériter des biens de son partenaire à moins que ce dernier l’ait désigné dans son testament.
1. Le testament notarié : Ce testament est reçu devant un notaire et un témoin et, dans certains cas, devant un notaire et deux témoins.
2. Le testament olographe : Ce testament doit être écrit en entier par le testateur et signé par lui, autrement que par un moyen technique. Il ne requiert aucun témoin. Il doit être homologué par la Cour suite au décès.
3. Le testament devant témoins : Ce testament peut être écrit de différentes façons (par exemple, on peut le dactylographier), mais il doit être signé par le testateur ou par une tierce personne pour le testateur, en sa présence et selon ses instructions. Le testateur doit déclarer que le testament est le sien en présence de deux témoins répondant à certaines exigences. Ces témoins doivent également signer le testament en présence du testateur. Celui-ci doit aussi être homologué par la Cour suite à un décès.
- La copie d’Acte de décès (celle-ci doit être commandé à l'État civil du Québec)
- Le certificat (comprenant le nom et le sexe du défunt ainsi que la date, l’heure et le lieu du décès)
- L’attestation de décès ou preuve de décès (remise par la maison funéraire)
Le liquidateur, appelé autrefois « exécuteur testamentaire » est la personne responsable du processus de liquidation d’une succession. Il veille à l’exécution des volontés du défunt et ses tâches sont nombreuses. Il peut être désigné dans le testament. Dans le cas d’une succession sans testament, ce rôle revient aux héritiers légaux. Ces derniers peuvent agir collectivement ou désigner l’un d’entre eux pour agir à titre de liquidateur.
La RRQ est l’organisme gouvernemental provincial qui verse, entre autres, des prestations de survivants lors d’un décès. Ces prestations sont versées à certaines conditions. Il peut s’agir de la rente de conjoint survivant, de la rente d’orphelin ou de la prestation de décès de 2500$.
Pour plus de détails, veuillez consulter le site Internet de la RRQ : www.rrq.gouv.qc.ca ou bien nous téléphoner au 819-472-3730.
Non, le droit à une prestation de décès est établi en fonction de plusieurs critères par le gouvernement provincial. Principalement, il faut savoir que la famille aura droit à cette prestation si le défunt à cotisé au moins 10 ans à la RRQ ou le 1⁄3 de sa période cotisable. Après la vérification du dossier, le chèque d’un montant maximal de 2500$ sera envoyé par la poste.
- Du payeur de frais funéraires en joignant un reçu de frais funéraires acquittés (il a priorité pendant 60 jours).
- Des héritiers
- De la succession.
- D’un organisme qui a payé les frais funéraires
- D’un professionnel mandaté pour régler la succession
La renonciation expresse (volontaire) à une succession doit obligatoirement être faite devant notaire ou par déclaration judiciaire, c’est-à-dire par l’entremise du tribunal. Il est important de consulter un notaire car certains gestes posés par un successeur pourraient être assimilés à l’acceptation d’une succession automatiquement, comme par exemple aller chercher des objets au domicile du défunt.
IMPORTANT: Acquitter les frais funéraires n’est pas considéré comme une acceptation de la succession. Ce sont deux choses distinctes.